Poids, plumes
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La grande bâche de coton, plus si blanche après avoir été longtemps dehors, y est maintenant accrochée. Tout près des portes vitrées, elle baigne toujours dans la lumière du jour. Par ce geste, Sara A.Tremblay se réapproprie son espace, son territoire. Elle crée une zone de travail où la vie se déroule, se met organiquement en scène, se performe. De ce lieu, elle capte son quotidien, ses plantes, ses récoltes, ses fleurs fraîches, coupées et séchées, ses animaux de compagnie, ses objets – dont un grand miroir – et même ses œuvres. Elle s’y photographie également. Les autoportraits captent le temps, attestent des évolutions, des révolutions et des expériences. C’est une façon de raconter et de vivre sa vie, de déployer sa vulnérabilité. » – Isabelle Guimond
"The large cotton tarp, no longer so white after being outside for so long, now hangs there. Close to the glass doors, it is still bathed in daylight. With this gesture, Sara A. Tremblay reclaims her space, her territory. She creates a work zone where life unfolds, organically staged and performed. From this place, she captures her daily life, her plants, her harvests, her fresh, cut and dried flowers, her pets, her objects - including a large mirror - and even her works. She also photographs herself. The self-portraits capture the passage of time, attesting to evolutions, revolutions and experiences. It's a way of telling and living one's life, of unfolding one's vulnerability."
– Isabelle Guimond
Pour voir les vues d’expositions :
Poids, plumes, Galerie B-312, Montréal (Québec)
Poids, plumes, MNBAQ 2023, Musée national des beaux-arts du Québec (Québec)





































